Je ne pense COVID qui nous sépare
n°25 de Animacteur/trice
Après un premier confinement, un dé-confinement, un été entre soleil et contamination nous voici dans une nouvelle phase de cette pandémie ; un confinement « allégé » ?. Une nouvelle phase, avec de nouvelles règles, de nouvelles craintes et pourtant un certain nombre de choses identiques en termes d’analyse de la situation.
Les impacts psychiques et sociaux du confinement, de cette période d’incertitude
Comme nous l’écrivions le 20 avril dernier dans un texte intitulé « Le covid n’est pas qu’une pandémie », la situation actuelle n’interroge pas seulement la santé physique des personnes mais aussi nos modes de vie, nos relations sociales, nos organisations collectives. A-t-on tous et toutes la même définition de l’essentiel ? Ce débat se pose médiatiquement pour les commerces mais globalement pour tous les éléments de la vie. « Métro, boulot, dodo » : peut-on vivre comme cela ? Le travail peut-il suffire à nos relations sociales, à ce qui fait « la joie de vivre » ? La rupture des liens sociaux n’est pas anodin. Nous l’avons reconnu dans un premier temps au niveau des EPHAD avec des personnes âgées se laissant mourir car la vie a-t-elle encore un sens quand on souffre, quand on se sent malade sans pouvoir rencontrer ses proches... Mais la question des liens sociaux se posent pour tous et toutes : des enfants qui pendant 6 mois ne sont pas allé·es à l’école, des équipes de travail qui peinent à retrouver le sens du collectif… et les « oublié·es ».
Des espaces d’éducation populaire, d’animation sont nécessaires !
Dans ce contexte les espaces d’animation (pour tous les ages) permettent d’avoir des espaces de sociabilité, des espaces pour souffler, s’évader mais aussi pour échanger… Un numéro (accessible gratuitement)